COMMENT PARLER (OU PAS) DU BURN OUT EN ENTRETIEN ?

Comment parler de cette période d’inactivité et du trou dans un CV suite à un burn out lors d’un entretien de recrutement ? Pas de panique, je vous livre les meilleurs conseils et règles d’or pour aborder cette étape sereinement.

Votre inactivité est probablement visible sur votre CV.

L’interruption dans votre parcours professionnel se voit et vous vous attendez à ce que l’on vous pose des questions sur ce point.

Vous redoutez de voir votre candidature écartée pour ce motif.

Vous avez peur de ne pas savoir comment parler du trou dans votre CV.

Vous vous demandez si vous devez dire ou cacher votre burn out.

Si vous êtes vraiment prêt à affronter des entretiens d’embauche.

Le meilleur remède pour lever le stress c’est d’être prêt et préparé.

Prêt, cela signifie que vous avez remonté la pente et retrouvé la confiance en vous pour postuler. Vous êtes en capacité d’affronter des entretiens d’embauche. Le recruteur doit sentir que l’épreuve est derrière vous.Si vous sentez venir la larme à l’oeil quand vous évoquez le sujet, c’est qu’il est encore trop tôt pour vous.

Préparé cela signifie que vous savez quoi dire et comment le dire. Vous avez envisagé les différentes questions qui pouvaient vous être posées. Vous avez préparé soigneusement vos réponses.Vous vous êtes entrainé et maîtriser parfaitement votre argumentaire.

Etre à a fois prêt et préparé, c’est la meilleure façon de mettre toutes les chances de votre côté.

Enfin, rappelez- vous qu’un léger stress à l’approche d’un entretien de recrutement est un état partagé.

RASSURER votre interlocuteur et futur employeur, mais…

N’oubliez jamais que si vous êtes là c’est que votre candidature l’intéresse. Vous avez passé la première étape de la sélection.C’est vraiment important de garder cela à l’esprit.

Alors on relâche la pression !

Et puis,

Les recruteurs sont des êtres humains. Ils peuvent comprendre.

Les entreprises sont davantage sensibilisées à la question des risques psycho sociaux.

Les recruteurs font preuve de plus d’acceptation de l’accident de parcours, à condition bien sûr de démontrer que vous en êtes sorti et que vous avez appris.

Ils accordent moins d’importance à la chute qu’à ce que vous en avez retiré.

Maintenant, chaque recruteur a une réaction qui lui est propre.

Certains auront peur de ce qu’ils prennent pour une faiblesse.

Mais si vous avez fait ce travail sur vous, vous savez qui vous êtes.

Vous connaissez votre valeur.

Alors aucun regrets si vous n’êtes pas embauché pour ce motif.

4.1 Établir au préalable un climat de confiance rassurant.

Comme lors d’une première rencontre amoureuse, présentez – vous sous votre meilleur jour, c’est à dire positivement. Discutez avec le recruteur. Établissez un climat de confiance.

Restez focus tout au long de l’entrevue sur votre objectif. Vous êtes là pour réussir cet entretien d’embauche et décrocher le job.

D’ailleurs il est possible que cette période d’inactivité passe inaperçue (si votre contrat a perduré durant votre arrêt) ou que le recruteur n’en parle pas.

4.2 Avoir compris les causes et tiré les enseignements du burn out

Il est important d’être en capacité de démontrer que vous avez dépassé cette épreuve et les apprentissages que vous en avez retirés.

C’est l’occasion de faire un arrêt sur image :

« Est-ce que je sais désormais poser mes limites ? »

« Quelles sont les nouvelles bonnes habitudes que j’ai mis place ? »

« Est-ce que je suis capable de détecter les signaux d’alerte ? »

« Serais-je capable de m’arrêter à temps à l’avenir ? »

« Comment est-ce que je me redéfinis en tant que professionnel aujourd’hui ? »

4.3 Être prêt et préparé à l’entretien

Bis repetitas.Encore une fois, rien ne sert de répondre à des offres d’emplois, de vous présenter à des entretiens d’embauche si vous n’êtes pas encore prêt psychologiquement.

Et si vous êtes prêt mais que vous ne maîtrisez pas votre discours sur cette partie du CV, vous prenez de sacrés risques.

4.4 Attendez que le recruteur amène le sujet !

Certes les mentalités évoluent. Mais le burn out fait encore peur à certains. Ils voient de la fragilité. En toile de fond, ils craignent une rechute.

Alors attendez que le recruteur vous pose des questions !

Pourquoi en parleriez-vous en premier ?

Vous n’allez quand même pas tendre le bâton pour vous faire battre ?!

5.1 Garder le silence

Pour vous, le burn out relève de votre intimité. Vous ne souhaitez pas en parler si votre interlocuteur vous questionne sur cette période d’interruption.

C’est votre choix et la décision vous appartient.

Cependant je ne recommande pas d’éluder la question.

Votre absence de réponse peut être plus inquiétante encore pour le recruteur que son contenu ! Il risque de se faire des films.

5.2 Mentir sur le trou dans le CV

Mentir n’est pas non plus la bonne solution. Votre recruteur va probablement creuser votre réponse, vous demander des références et se renseigner sur vous.

Un recruteur doit être sûr à 100% de votre honnêteté.

5.3 Assumer ce qui est arrivé

Je préconise cette option sous réserve encore une fois d’être prêt, préparé et d’attendre qu’on vous en parle en premier.

Un recruteur apprécie l’honnêteté peu importe les circonstances.

Il va entendre que vous lui dite la vérité.

Que vous avez eu un souci mais que cela appartient au passé.

Que vous êtes prêt à travailler.

Et que vos compétences sont bien là.

Le choix final, encore une fois, vous appartient.

6.1. Des mots en cohérence avec votre état

Vous pouvez avoir le meilleur des argumentaires sur le papier. Si votre gestuelle, votre langage non verbal n’est pas en cohérence avec vos propos, le recruteur le percevra.

Il doit ressentir que vous êtes en paix avec votre passé, que vous avez pris du recul et tiré des enseignements positifs.

Vous devez pouvoir expliquer cet épisode difficile de façon calme et posée.

Attention aussi à la sémantique. On parlera moins de burn out que d’épuisement par exemple.

6.2 Préparez une réponse avec laquelle vous vous sentez à l’aise

Vos réponses sont fluides parce que ce sont les vôtres.

Restez bref et concis.

Donnez un minimum d’informations.

Sentez vous à l’aise avec votre réponse.

6.3 Soyez concis(e) dans vos réponses

Vous devez pouvoir le cas échéant parler des différentes étapes sans pour autant entrer dans les détails.

Face à un recruteur empathique, vous pouvez être tenté de vous étendre sur le sujet.

Prenez garde !

Il n’y a pas de réponses toutes faites.

Il convient d’être prêt et de préparer les vôtres tournées positivement.

Montrer votre motivation et intérêt à obtenir le poste.

Vous avez désormais les cartes en main pour préparer au mieux votre pitch par rapport à cette interruption.Celui avec lequel vous vous sentez en accord avec vous-même.

A vous de jouer !

Vous n’êtes pas serein (e),vous souhaitez être conseillé(e) sur

votre argumentaire, votre CV, convaincre et éviter les pièges lorsque vous abordez

cette étape en entretien

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